Emmanuel Pi Djob

LE DERNIER CLAN - MAGA ETTORI - EMMANUEL PI DJOB

A peine l’émission The Voice terminée, Emmanuel Pi Djob, un des candidats les plus charismatiques de la dernière saison se lance un nouveau défi : faire du cinéma. Emmanuel Djob débute sa carrière de comédien dans une production de son ami le réalisateur Magà Ettori :  »Le Dernier Clan ». Un saga familiale dans la lignée du Parrain et de Casino. L’équipe a tourner à New-York, Bastia, Paris, Genève et Marseille sur les traces des héritiers de la French Connection. Le conflit entre le Clan Thyber et le Clan Panetti se raconte du point de vue de la journaliste Hiram Orsoni, impliquée dans un scandale sexuel et victime d’un chantage. Hiram mène l’enquête au cœur de la mafia corse et suit le parcours tragique d’Anghjulina et Faustina Panetti.  Magà Ettori, réalisateur engagé a donné trois ans de sa vie à ce long métrage. Un chantier incroyable qui réunit devant l’écran plus d’une centaine de personnes, un nombre important de grands acteurs comme Francis Lalanne, Robin Renucci, Roland Magdane, Patrick Chesnais, Alexandre Balduzzi, Valérie Payet ou encore Evelyne Adam qui interprète Ghjasepina Panetti la présidente de l’Assemblée de Corse. Le Dernier Clan est le film sur la mafia corse à voir.  Le réalisateur précise :  »En comparaison des mafieux corses, Soprano et Sarface ont l’air de deux marchands de caramels dans un hôpital pour diabétiques. »  A l’instar des grands classiques américains du genre, Le Dernier Clan montre la richesse et la démesure de la pègre corse. Les voyous aiment leur image dans le miroir, et plus encore dans les journaux. Dans le Dernier Clan les caïds jouent au notables, ils sont riches, influents et puissants. C’est tellement proche de la réalité que ça en devient dérangeant. Tout est vrai dans Le Dernier Clan, sauf que c’est de la fiction. Pour faire contrepoint, il fallait un interprète aussi fort et calme qu’Emmanuel Djob. Daddy a une puissance vocal incroyable. La bande son est magnifique : Emmanuel Djob interprète  »Daddy is on the road » et  »Amazing Grace », Yves Duteil  »Lames de fonds, Beli Blanco  »Vittoria et Patrice Bernardini a écrit toute la musique originale et les chants corses.  L’univers musical d’Emmanuel Djob était important pour poser le personnage. Daddy n’est pas vraiment l’ami dont on rêve quand on n’est pas un affranchi. On sait pas grand chose de ce tueur-crooner : il sort de prison mais quoi d’autre ? Le Sexe, le pouvoir et l’argent sont les seules motivations des mafieux corses. Pas de vendetta pour l’honneur. Le Dernier Clan est un film coup de poing aussi violent que dans la réalité. Pour Emmanuel Djob, c’était un vrai challenge. Pour un coup d’essai c’était un coup de maître. Quoi de mieux qu’un bon film de gangsters pour faire ses classes ?  L’équipe de tournage retient son souffle. Sous l’impulsion de Magà Ettori la magie du cinéma opère : Daddy interprète Amazing Grace. Une lumière bordeaux éclaire La première scène d’Emmanuel Djob se tourne dans un cabaret corse à deux pas de l’Elysée. Daddy est en nage, une goutte de sueur scintille sur sa veste de cuir, il a chanté toute la nuit. Dans l’arrière salle on assassine un homme. Au comptoir Anghjulina observe le chanteur. Daddy l’interpelle :  »you were blind little sister, now you can see ». Anghjulina assiste à son premier meurtre, elle va partir pour New York, dans la pièce attenante l’attend Dana un agent de la CIA, la version féminine de Donnie Brasco, Vezzani le patron du cabaret, Tarik un mafieux marseillais et sa tante Sandra, qui exécute le contrat. Un dernier regard à Daddy et Anghjulina prends sa décision… » Le Dernier Clan est une œuvre de cinéma et de divertissement, qui ne prétend pas retracer l’historique fidèle du crime organisé lié à la Corse, toutefois le thème, la manière dont il est traité et la personnalité de Magà Ettori sonnent comme un écho de l’actualité corse, de sa violence et de sa mafia.

QUESTIONS A EMMANUEL PI DJOB

– Vous venez d’effectuer vos premiers pas dans le cinéma. Une belle expérience pour vous ?

– Emmanuel Pi Djob : Absolument, expérience brève mais belle! J’ai entre autre apprécié l’esprit dans lequel s’est déroulé le tournage.

– Le septième art c’est une opportunité ou une vraie envie ?

– Emmanuel Pi Djob : Pour le moment, le cinéma reste une opportunité davantage qu’une envie. Mon envie primordiale reste la musique, bien que j’apprécie qu’elle soit mélangée à une animation visuelle.

– Vous interprétez le chanteur d’un club corse à Paris. Une culture qui vous parle ?

– Emmanuel Pi Djob : J’ai connu le groupe A Filetta à ses débuts. Nous participions, eux et mon groupe de gospel, à un festival vocal à Ajaccio. J’ai reçu en plein cœur, grâce à eux et à d’autres groupes locaux, le bouleversement que peuvent produire les polyphonies corses.

– Vous êtes un homme de convictions et de passion. C’est ce qui vous rapproche de Magà Ettori, le réalisateur ?

– Emmanuel Pi Djob : Oui. C’est une réponse simple et forte, comme l’a été notre rencontre.

– Vous conseillez Anghjulina Panetti, une des deux filles du Clan, à un moment crucial de son existence. Le côté grand frère ?

– Emmanuel Pi Djob : Plutôt le côté « observateur de la vie ».

– Cela ne vous a pas effrayé de participer à un film sur l’histoire de la mafia corse ?

– Emmanuel Pi Djob : A aucun moment je n’ai relié ma participation à ce tournage à cette facette de la réalité corse. Pour avoir été quelque fois sur cette île magnifique, je sais que son actualité n’est pas faite que de violence. Il y a notamment un sens profond de l’accueil que j’ai souvent perçu là-bas.

– Votre personnage dans le film emprunte l’histoire de cet amant jaloux. Pouvez-vous nous dire un mot de  »Daddy » ?|

– Emmanuel Pi Djob : « Daddy » est un homme passionné, passionnel même, dont les passions l’amènent à se retrouver en prison. Il en sort assagi, mais à moitié seulement…

– Qu’est-ce que la musique panafricaine ?

– Emmanuel Pi Djob : Le concept de musique panafricaine pourrait être l’expression artistique de l’idéal politique panafricain. Je me considère comme un héritier de Fela Kuti et de Bob Marley, qui en ont fait un objectif incontournable.

– Quels sont vos proches projets ?

– Emmanuel Pi Djob : Réaliser un bel album, donner de beaux concerts, tout cela à base de ma musique.

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LE DERNIER CLAN (Magà Ettori) -  ARIAKINA ETTORI