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LIEN VERS LE CLIP : VITTORIA – BELI BLANCO FEAT. CIRNESE (LE DERNIER CLAN – MAGA ETTORI)

BELI BLANCO rappeur du Val de Marne, plus précisément de Champigny dans le 94, originaire de l’île de Beauté comme il le dit si bien, « CORSE A VIE, AMORE ». Dès 1998, il fait ses premiers pas sous le nom de TSUTONE en tant que BEATMAKER au sein du groupe 400 HYENES. Ce jeune talent passe rapidement derrière le micro et fait plusieurs apparitions sur les albums de ses frères d’armes les Hyènes. Il signera en avril 2001 chez un indépendant, rentrera en studio pour nous offrir une brèche dans le paysage monotone du rap Français. Le rappeur Corse venait de voir le jour. En 2003 son premier album arrive uniquement sur la Corse et fait l’effet d’une bombe au sein des siens. « Une raison de plus » fait partie à ce jour d’une des plus grosses ventes insulaires jamais réalisées. Il découlera de cette album une tournée de 50 dates à travers toute la corse. Le raz-de-marée TSUTONE traverse la Méditerranée et s’abat sur la Capitale française. De retour chez lui au Bois L’abbé (94), il est contacté par EMI MUSIC FRANCE. Une licence et un contrat d’édition seront signés, 2004 débute positivement pour le jeune artiste. Heureux d’être dans une grosse structure, TSUTONE reprend la plume et la direction des studios. Des titres comme « Bang Bang », « 27-3-03 », « Maintenant » ou encore « Gloire et fortune » verront le jour. En silence il souffrira de ses chaînes et de la direction que la maison de disque veut lui faire prendre. TSUTONE écrira 2 albums qui ne sortiront jamais. Le rêve était presque palpable mais le cœur hélas ne battait plus vraiment. Le temps passe, les entités se séparent, les doutes s’installent et le rap n’est plus qu’un souvenir d’enfant. Le désert a mis 4 ans à se traverser. Une rencontre inespérée changera le cours de son histoire à jamais. 2008 nouveau contrat entre « MAKIAVELL Records » label indépendant et TSUTONE rebaptisé BELI BLANCO. Le chemin des studios s’éclaire à nouveau, de nouvelles rencontres importantes lui font partager leurs expériences. Fort de cet enrichissement et après plusieurs mois de studio, en Octobre 2009, le « BLANC ALBUM » verra le jour. Avec des titres comme « MAKIAVELL », « FRANCE » feat Alpha 5-20, « PROCESSUS », « ENRAGES » feat Intouchable, « NE CONFONDS PAS », « POUSSIERE ET CENDRES » feat Dragon Davy ou encore « MAUVAISES HERBES » feat Rim-K. Une dizaine de clip mettrons en image la nouvelle direction de BELI BLANCO a.k.a Le Corse. Après des apparitions très remarquées sur « Talents fâchés 4 », « Street Lourd 2 », « De la pure pour les durs » 1er solo de DRY (Intouchable), « Compilation DEPARTEMENT 94 » encore en feat avec DRY, « L’esprit du Clan » 400 Hyènes, etc … JAMAIS MORT sera la phrase à retenir. Les bras ne sont pas fait pour être baissés mais pour lever, lever très haut la coupe. BELI BLANCO est actuellement en pleine préparation de son nouvel album nommé « LEGITIME ». Les premiers titres sont déjà en écoute, comme : J’AI GRANDI TROP VITE, EMURRAGIA, 18 ANS.

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Quel est votre rôle dans le film de Magà Ettori »Le Dernier Clan » ?

BELI BLANCO

Le réalisateur Magà Ettori m’a confié le rôle d’un patron de boite de nuit (VEZZANI) aux tendances Mafieuses qui a plus de mal à sortir un sourire qu’un flingue :-).

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Vezzani un rôle sur mesure ?

BELI BLANCO

Oui c’est carrément du sur mesure, un peu comme un costume, ce rôle a été écrit pour moi. Vezzani, c’est mon village, donc énorme clin d’œil de la part de Magà Ettori… Il n’a pas eu besoin d’un 11.43 pour me toucher. Les traits de caractère de VEZZANI, s’inspirent directement de la mentale de Beli Blanco, l’artiste de Rap que je campe au quotidien.

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Bon tournage ?

BELI BLANC

Très bon tournage, convivial, très famille, très professionnel. C’est un plaisir d’avoir été retenu en tant que comédien. Il y avait du High Level sur le plateau. Je ne pouvais pas me louper, Vezzani est un joli Village, celui de mes parents, grands parents, arrières grand parents, etc, … J’y finirai surement debout où les pieds devants. Je me devais de lui faire honneur quoi qu’il arrive.

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Comment expliquez vous l’actualité sanglante de la Corse. La mafia corse, une réalité ?

BELI BLANCO

Depuis que la Corse a vue le jour, le sang et les larmes écrivent et réécrivent l’histoire. Le quotidien est ainsi, nous devons survivre avec. J’appréhende toujours avant de poser mes yeux sur le Corse-Matin… J’espère du fond du cœur, qu’un jour l’intérêt du peuple Corse passera avant tout le reste… Je crois aux miracles, j’ai encore allumer un cierge ce matin (NDLR : 11e meurtre de l’année).

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Votre titre »VITTORIA » fait partie de la Bande Originale du film »LE DERNIER CLAN » réalisé par Magà Ettori. Pouvez-vous nous en dire plus sur le processus de création ?

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Votre titre »VITTORIA » fait partie de la Bande Originale du film »LE DERNIER CLAN » réalisé par Magà Ettori. Pouvez-vous nous en dire plus sur le processus de création ?

BELI BLANCO

Tout ce qui touche à la Corse de près ou de loin m’intéresse. J’ai passé la moitié de ma Vie à faire de la musique, il est tout à fait normal qu’à un moment donné, les productions structurées essayent de me joindre pour une collaboration. J’ai eu l’immense chance de participer à cette aventure, j’en suis très fier. Je bosse avec la même équipe depuis le début. Nous nous enfermons dans l’abri nucléaire (studio) et nous créons. Il n’y a pas d’heure, pas de frontière, pas de contrainte. Les idées affluent, nous gardons les plus pertinentes. Nous sommes sincères les uns envers les autres, si c’est nul, nous recommençons 238 fois s’il faut.

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Comment avez-vous travaillé sur les images du film ?

BELI BLANCO

La première chose que j’ai reçu de la part du réalisateur Magà Ettori fut le Pitch. Je me suis mis au vert, je l’ai lu une bonne vingtaine de fois. Il fallait s’approprier l’histoire avant de faire couler l’encre. J’avais déjà quelques idées dès la première lecture. De son côté, mon compositeur L’ORFEVRE (PHENOMENAL’PROD), était déjà en studio sur le pied de guerre. Nous avons trouvé la mélodie de base, puis, petit à petit nous avons rajouté les éléments. J’avais l’envie et l’intime conviction de partager le titre (vocalement) avec un groupe Corse traditionnel.

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Et la rencontre avec Cirnese ?

BELI BLANCO

J’écoute beaucoup de musique. Je suis très curieux, surtout quand il s’agit du pays. Le relief musical se transforme de jour en jour, mais les traditions demeurent intactes et éternelles. Je voulais du sang neuf et de la maturité, U Gruppu Cirnese avait le profil idéal. Dès les premières écoutes, j’ai été touché en plein cœur. Les émotions passent et repassent, c’est un des plus beau voyage que j’ai pu faire en restant assis dans mon salon. A la reprise de mes esprits (rires), je me suis mis en tête de les contacter. Fred Santucci puis Jean Laurent Massey, (U Gruppu Cirnese) ont accepté le featuring. De cette collaboration, 2 titres ont vu le jour, ainsi que 2 clips : « 18 ANS » et « VITTORIA ». Merci au groupe Cirnese pour leur implication, pour leur professionnalisme ainsi que pour la chair de poule qu’ils me foutent à chaque écoute de leur dernier Album « L’ALBORE ». Merci.

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Le thème de la mafia corse ne vous est-il pas un peu réducteur ?

BELI BLANCO

Il faut de tout pour faire un monde. Tout peut paraître réducteur à partir du moment où nous le regardons d’un autre angle. La Mafia existe dans chaque pays du globe, pourquoi ne pas en parler ?

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Est-ce qu’il existe un Rap corse ?

BELI BLANCO

Le Rap Corse existe au même titre que le Rap Français. Des groupes comme Radikal Pro-C, Spiri2all ou encore Insatiable, sont les dignes représentants ici sur l’île. Notre pays doit être mis en avant, nous devons œuvrer dans le sens de nos valeurs et ne pas nous écarter comme les Rappeurs Français qui bradent leur intégrité afin de réussir. Nous, Rappeurs identitaires, avons une ligne de conduite à respecter. Je pense avoir ouvert une brèche dans le paysage insulaire. Mon premier album « Une raison de plus » sous le nom de TSUTONE est arrivé sur l’île en Avril 2003. Il y a 10 ans déjà je croyais au Rap Corse. Aujourd’hui j’y crois encore. Rap Corse à Vie Amore.

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Le Dernier Clan est le premier long métrage d’un société de production corse. Cela vous semblait-il important d’en être ?

BELI BLANCO

Dans la vie, il y a des évidences. Je remercie Magà Ettori de m’avoir fait confiance, c’est un pari difficile, il a prit le risque. J’espère avoir été à la hauteur de ce qu’il attendait. Aujourd’hui une Bande Originale de film sans un peu de Rap, c’est un peu comme un film en noir et blanc. C’est bien mais il manque un truc. Et en plus c’est un film 100% Corse, il est effectivement important que je participe à ce projet.

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La promotion de votre titre sera assuré par Sud Première. Pourquoi avoir choisi ce diffuseur ?

BELI BLANCO

A chaque projet il faut son Starter. Sud Première nous a tendu la main, sans hésiter nous l’avons saisie. Un Clip a besoin d’une chaîne pour exister plus longtemps, internet ne suffit plus. J’espère que les médias insulaires joueront aussi le jeu, radios, chaînes, presse, etc. Entre Corse nous devons nous aider. La solidarité est la petite sœur de la réussite.

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Pensez-vous que Vittoria va plaire en Corse ? Et dans le Val de Marne (94) ?

BELI BLANCO

Le titre « Vittoria » a été fait avec le cœur. Nous ne sommes pas des produits marketing ou autres dérivés. Le public sait reconnaître les Vrais. Je sais de part mon expérience, qu’il y aura autant de gens réfractaires, que de convaincus. J’accepte les critiques, les points de vues différents, ainsi que la bêtise humaine. Jai fait mes marques et mes classes dans le 94. La rue est un peu comme ma grande soeur, elle est contente aujourd’hui de ce que je suis devenu. Je la remercie dans chacun de mes textes. Mon île, je l’Aime à mourir, il n’y a pas un jour ou je ne pense pas à elle. Mes morceaux respirent le pays, je ne me force pas. Ces 2 identités m’habitent. C’est ce qui fait de moi ce petit rappeur d’origine Corse exilé aux pieds des tours dans le 94. Qui m’aime me suive…

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Quelle est votre place dans la création française ? Internationale ?

BELI BLANCO

Il n’y a pas que Martin Luther King qui a fait un rêve… Moi, ainsi que tous les autres artistes identitaires devrions avoir notre place dans le rayon Fnac « MUSIQUE DU MONDE ». Ce n’est pas de la musique régionale vu que nous sommes un Pays à part entière. Bien évidement ceci est mon rêve, il n’engage que moi.

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Quels sont vos projets ?

BELI BLANCO

Je suis actuellement sur la fin de mon troisième album nommé « LEGITIME ». Courant 2013 ça devrait arriver. Le cinéma aussi me fait les yeux doux. Je prends mon temps, il n’y a pas le feu. Vite et bien, ça n’existe pas. Retrouvez moi sur le www.facebook.com/beliblanco.officiel

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Alors la mafia corse existe-t-elle ? ou pas ?

BELI BLANCO

Je pense que oui, mais je n’ai jamais vu de mafieux. Et même si j’en avais vu, je ne pourrai vous dévoiler leur identité. Il faisait très noir (rires).

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Vous en faites partie ?

BELI BLANCO

J’aimerai bien. Regardez Tony Montana, il avait tout ce qu’il voulait. Les femmes, le pouvoir, et une piscine. Il a finit dedans. Trêve de plaisanterie, je ne suis qu’un Rappeur parmi des milliers. Je suis Corse et fier, le reste ne m’intéresse pas :-). Merci.

VITTORIA - BELI BLANCO FEAT CIRNESE - MAGA ETTORI

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